Fontenay-aux-Roses est une commune du département des Hauts-de-Seine, située dans l'arrondissement d'Antony (sud-ouest de Paris) et à seulement 8km de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Membre de la communauté d'agglomération Sud de Seine, elle abrite plus de 20,000 habitants, avec une forte densité de population sur une petite superficie.
La commune présente un équilibre constant entre densité urbaine et patrimoine végétal. Un réseau de 29 ha d’espaces verts publics — soit plus de onze pour cent de la surface communale — s’articule autour de la Coulée verte du Sud parisien, promenade de 14 km dont dix hectares traversent Fontenay par une roseraie, des prairies fleuries et des aires de jeux. Sept jardiniers municipaux assurent une gestion écologique sans herbicide, tandis que la stratégie Naturellement FAR, lancée en 2025, place biodiversité et bien-être au premier rang des décisions locales. Le parc Sainte-Barbe, en pleine transformation, illustre cette ambition avec ses noues paysagères destinées à la régulation des eaux pluviales. Sur le plan de la mobilité, la gare RER B relie la ville à la gare du Nord en 28 minutes et à Massy-TGV en 25 minutes ; le tramway T6 rejoint la ligne 13 du métro à Châtillon, et les bus 128, 194 et 394 complètent la desserte fine des quartiers. Le tissu éducatif comprend onze écoles, un collège et le lycée professionnel Jean-Monnet, rejoints par la Maison de la Musique et de la Danse qui propose cours et concerts dans un auditorium de 250 places. Le marché bi-hebdomadaire de la place du Général-de-Gaulle, la médiathèque, les structures sportives intergénérationnelles et une densité de médecins supérieure à la moyenne départementale achèvent de fixer un indice de qualité de vie régulièrement salué dans les enquêtes d’opinion. La collecte séparée des biodéchets, instaurée en 2024, bénéficie déjà d’un taux de participation supérieur à soixante pour cent, et le plan climat territorial vise une réduction de trente pour cent des émissions avant 2030.
Première halte incontournable, le parc Sainte-Barbe déroule 3,7 ha d’allées ombragées autour d’un château du XVIIIᵉ siècle. Sa requalification, achevée en 2025, introduit théâtre de verdure, verger partagé et parcours botanique, faisant du site un laboratoire grandeur nature sur la relation entre patrimoine et écologie. Pendant l’été, l’esplanade accueille des projections de cinéma en plein air et des résidences chorégraphiques. La Coulée verte, seconde épine dorsale des loisirs, propose un ruban paysager jalonné d’aires sportives, d’une roseraie et de belvédères sur la vallée de la Bièvre ; randonneurs et cyclistes rejoignent ainsi le domaine de Sceaux en moins de dix minutes. La pratique culturelle s’incarne dans la Maison de la Musique et de la Danse, dont l’auditorium programme concerts pédagogiques et master-classes. Le 21 juin, la Fête de la Musique déploie scènes éphémères sur la place du Général-de-Gaulle, à la gare et dans les quartiers. Côté compétition, l’Association Sportive Fontenaisienne réunit plus de cinq cents licenciés et dispute ses matches au stade du Panorama, générant une atmosphère conviviale lors des derbies départementaux. Les passionnés de patrimoine visitent sans difficulté l’église Sainte-Rita de style romano-byzantin ou flânent devant les façades Art nouveau de l’avenue Lombart, tandis que le Centre Culturel Jeunesse et Loisirs organise des circuits d’art mural révélant fresques et mosaïques contemporaines.
Si l’image de Fontenay-aux-Roses évoque avant tout un cadre résidentiel paisible, son histoire scientifique introduit une dimension inattendue. En 1948, le centre local du Commissariat à l’énergie atomique met en service " Zoé ", premier réacteur nucléaire français, consacré à l’étude de la réaction en chaîne et à la production de radio-isotopes. Vingt-cinq ans plus tard, le tokamak TFR repousse les limites de la fusion magnétique et demeure, de 1973 à 1976, l’installation la plus puissante au monde. La déconstruction progressive des ouvrages nucléaires fait aujourd’hui l’objet d’un suivi radiologique minutieux, tandis que de nouveaux laboratoires de virologie réunis sous l’acronyme IDMIT explorent les maladies émergentes. Cette tradition d’innovation attire un tissu économique inattendu : le groupe ICAPE, spécialiste du circuit imprimé, siège dans la commune depuis 1999 ; la start-up Kovalee édite des applications mobiles téléchargées par des millions d’utilisateurs. Fontenay a aussi vu naître ou résider des personnalités multiples : le peintre Pierre Bonnard, le pilote Laurent Aïello, le comédien Dieudonné ou la princesse Florestine de Monaco. Un hôtel particulier construit en 1860 a même hébergé, à partir des années 1970, la bibliothèque d’un écrivain russe dissident. Enfin, si les roseraies originelles ont disparu, leur souvenir survit dans la toponymie — avenue des Roses, rue de la Roseraie — et dans le blason municipal, rappelant qu’avant l’ère atomique, le parfum des pétales marquait déjà le territoire.
Vidéo Fontenay aux Roses
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